“le sourire vient du pied . ”
(proverbe chinois)
La réflexologie plantaire ou podo-réflexologie remonte à environ 5 000 ans : on en trouve des traces très anciennes sous l’Antiquité Egyptienne, dans le tombeau d’un médecin à Saqqarah notamment.
Les Incas et les Amérindiens utilisaient déjà cette technique. La Médecine Traditionnelle Chinoise lui a quant à elle réservé une place de choix dans sa thérapeutique. Ainsi, l’idéogramme chinois représentant le pied signifie « partie du corps qui sauvegarde la santé ». La médecine Ayurvédique donne également une grande importance au massage du pied, comme les médecines du Tibet et du Japon.
Une variante de la réflexologie était pratiquée en Europe à partir de la Renaissance mais c’est un Américain, William Fitzgerald qui a posé les bases de la podo-réflexologie moderne au début du 20e siècle, puis le Dr Joe S. Riley, son élève et enfin Eunice D. Ingham (1879-1974) qui est, quant à elle, la première à avoir établi une cartographie des zones réflexes du corps sur le pied.
La réflexologie est une pratique s’inscrivant dans une thérapie holistique ou globale, « tout est dans tout », tout est lié et fait partie intégrante de la Naturopathie. Elle permet de réveiller le pouvoir d’auto-guérison du corps. Les différentes zones réflexes sont les projections d’un organe, d’une glande ou d’une partie du corps et sont stimulées par pression du doigt. C’est une thérapie manuelle, les différents mouvements sont des pressions, plus ou moins profondes, des rotations-pressions et des reptations.
La plante des pieds est riche de 7 200 terminaisons nerveuses et 60 points réflexes. Les stimulations ont une action par les différentes voies sanguines, lymphatiques, nerveuses et énergétiques. Toutefois, en réflexologie plantaire, c’est la voie lymphatiques qui est prépondérante.
La réflexologie plantaire s’adresse à tous. Elle permet d’accompagner des cures de détoxinations, soulager des troubles fonctionnels, améliorer le terrain. Elle peut être conseillée lors de pathologies lourdes uniquement en approche complémentaire des traitements médicaux.
Il existe certaines contre-indications absolues :
Et d’autres situations nécessitant une attention particulière comme certaines périodes de la vie (enfance, puberté, âge mûr) ou des insuffisances émonctorielles.
Le nombre de séances dépend de l’état général du patient. Les premières séances se feront à 1 semaine d’intervalle puis les suivantes seront plus espacées jusqu’à aboutir à un rythme de 2 à 3 séances 1 à 2 fois par an en entretien. La durée d’une séance est généralement de 1h.